Tour de France : les randonnées culturelles

Vivons le Tour à Aumont-Aubrac, traversé en 2017 par le Tour de France

 

Le Pays de Peyre-en-Aubrac s’étend entre montagnes rondes de Margeride et plateaux venteux d’Aubrac. Traditionnelle contrée de passage et d’accueil, cette âpre terre de Peyre, couverte de forêts denses et de prairies humides, est propice à la découverte d’une nature préservée.

 

Dans le programme des animations (4 jours) proposé par l’association « Ensemble pour Peyre en Aubrac » figuraient 2 randonnées culturelles sur le Fau de Peyre :

 

  • « La Rimeize et le Saut de Londe » le matin et « Sur les traces de la Bête » l’après-midi.

 

La randonnée « La Rimeize et le Saut de Londe » fut l’occasion, pour les participants, de découvrir le Pont des Fédes qui n’était autrefois qu’une passerelle en bois qui permettait le passage des brebis au-dessus de la Rimeize. Après avoir traversé les pâturages jusqu’à Gévaudan, les choses sérieuses commencèrent. En effet, il fallut sauter des clôtures ou bien mouiller les chaussures dans les zones humides pour mériter les vues magnifiques de la Rimeize, qui alterne des secteurs rapides avec des parties plus calmes. Tout en écoutant les grondements de la Rimeize, qui prend naissance sur le flanc oriental du massif de l’Aubrac, séances photo au saut de Londe devant les éboulis de rochers granitiques. Ensuite, ce fut le retour en longeant la Rimeize qui comme toutes les rivières issues des tourbières de l’Aubrac, roule des eaux couleur thé.

 

Malgré quelques pantalons déchirés, les marcheurs furent tous enchantés et prêts à recommencer, dirent-ils, si c’était à refaire.

 

 

L’autre randonnée, « Sur les traces de la bête », avait l’eau comme thème secondaire car la bête parcourut les flancs de la Rimeize, rivière emblématique de notre territoire. « MOLA VITA EST » : le moulin est la vie. Le blason du Fau de Peyre résume l’importance de l’eau par nos ancêtres. Du Fau au Puech, en passant par Vareilles et le Chambon, nous cheminons au bord de la Rimeize bordée, ça et là, de moulins, longée de béals amenant la force motrice aux meules et assurant l’irrigation des prés. Tout au long du parcours, nous étions sur les traces de la bête puisqu’une fillette de 12 ans fut par elle dévorée au Puech, le jeudi 20 décembre 1764. Notre accompagnant, Guy Galvier, nourri de la légende de la bête, nous contait le mystère sur la nature de la bête et les évènements qui se produisirent dans le Gévaudan, du 30 juin 1764 au 19 juin 1767.

 

De retour au Fau de Peyre, Guy Galvier nous fit découvrir divers livres sur le mythe, toujours exploré, de la Bête du Gévaudan.

 

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