Des listes des futures «capitales» des nouvelles régions agrandies ont fuité. Mais la répartition des pouvoirs est loin d’être achevée…
Montpellier s’est-il fait aplatir par Toulouse ? Plusieurs médias se sont dit sûrs, ce lundi, de posséder l’authentique liste des futures capitales régionales, classant un peu vite gagnants et perdants.
Car pour l’instant, une seule certitude: la nomination en conseil des ministres le 22 avril des treize «préfets préfigurateurs» qui devront procéder à une nouvelle géographie des services déconcentrés de l’État. En clair : choisir la ville où se trouvera le préfet de région, qui deviendra le chef-lieu, et décider si l’on bouge, ou pas, les rectorats, les directions de l’industrie, de l’agriculture, de l’environnement, etc. Pas question de déshabiller Montpellier au profit de Toulouse par exemple. Et pas raisonnable: cela coûterait trop cher.
Le nom des régions, l’autre bataille
Outre les capitales, les noms des régions feront également l’objet de nombreux débats. D’ici le 1er janvier 2016, l’appellation des régions reste l’assemblage des noms actuels dans l’ordre alphabétique. Ensuite, les nouveaux présidents de région devront plancher sur un nouveau nom. In fine, ce sera de nouveau l’État qui prendra la décision par décret avant le 1er octobre 2016.