Le Blason de la Commune

 

Blason du Fau_Ecu Devise

 

ECU chapé-ployé :

au 1, d’or au hêtre de gueule

au 2, d’azur à la tour d’argent

au 3, d’argent à l’aigle de sable, de Peyre

 

Le blason de la Commune est dû à une recherche de Michel THUAULT (Les Vignes – 48210) érudit en héraldique, qui a consulté les Archives Départementales et établi les caractéristiques du blason. Le choix des meubles (hêtre, tour, aigle) et la composition dans le blason ont été choisis en collaboration avec Daniel MANTRAND, Maire. Le Conseil Municipal a délibéré le 24 août 2010 pour l’officialiser.

 

 

  • Descriptif pour l’écu :

Le fau, tire son origine du mot latin fagus qui désigne le hêtre – En Occitan : fau (se prononce d’un seul coup « fâou ») = hêtre ;

La tour, pour le château construit au XVIIe siècle par le Comte de Peyre dit « le Grand César » pour un de ses fils ;

L’aigle, blason de la terre de Peyre qui s’étend aux alentours de Marvejols. Cette baronnie était la plus puissante de tout le Gévaudan.

Armes de Peyre

(L’aigle noir des Astorg de Peyre)

 

 

  • Descriptif de la devise, « le moulin est la vie » :

Il existe des moulins à eau sur la Rimeize, depuis des temps immémoriaux. Il est fort probable que ceux-ci sont à l’origine du village, ayant motivé des constructions d’habitations.

 

 

 

Explication des meubles …

 

 

LE FAU (Fayard)

 

Un fayard énorme, peut-être plusieurs fois centenaire, se dressait au centre du village, à l’endroit où fut érigé après la Guerre 1914-1918, le monument aux morts.
Les dimanches, avant la messe, lorsqu’il faisait chaud, les gens s’y réunissaient et profitaient de son ombre. Un violent coup de vent du midi jeta en 1901 le géant à terre.

 

Extrait d’une monographie de l’instituteur de l’époque…

Observations générales :

 

« Ce qu’il y a de remarquable dans la Commune c’est un bel arbre (fayar) sur la place publique du Fau de Peyre d’une grandeur et d’une beauté remarquable. »

A Fau de Peyre le 30 juin 1862

L’instituteur

Nurit

 

 

 

LE CHÂTEAU

 

II existait au Fau un château appartenant aux comtes de Peyre. D’après la tradition orale, ce château, de style Renaissance, aurait été construit en grande partie avec les pierres du château de Beauregard en notre commune. Ce dernier se serait-il écroulé de lui-même ou a-t-il été démoli par l’ordre de Richelieu, suite à la destruction de la forteresse de Peyre ?

À la Révolution le château du Fau fut déclaré « bien national » et aurait été acquis à la vente par le maire de l’époque qui l’achetait à son compte personnel. On ne sait pas s’il le garda longtemps. La commune l’aurait acquis en 1830, mais nous ne connaissons pas le nom du vendeur. Avant 1900, cette grande bâtisse abritait la mairie et même l’école.

Devenu un danger public, en 1963, la municipalité décida de le faire démolir. Les pierres furent données à Mme la Contesse de Brion qui les transporta sur sa propriété de Chaffols, commune de Noalhac.

 

 

 

L’AIGLE

 

Les « Astorg »

Quatre familles ou dynasties de seigneurs se sont succédé à Peyre (aujourd’hui, St Sauveur de Peyre), depuis les temps les plus reculés de la féodalité jusqu’à la Révolution.

– les Astorg, jusqu’en 1532 (règne de François 1er) ;

– les Cardaillac, de 1532 à 1609 (règne de Henri IV) ;

– les Grollée, de 1609 à 1720 (règne de Louis XV) ;

– les Moret, de 1720 à la Révolution.

Du Xe au XVIe siècle, les barons de Peyre se succèderont de père en fils, les aînés portant obligatoirement le prénom d’Astorg et les cadets devant d’appeler Aldebert, parler la langue de Peyre (et non auvergnat ni français), et être clercs (homme d’Église).

 

 

 

… et de la devise.

 

 

LES MOULINS

 

L’agriculture sur les montagnes de haute Lozère a été, jusqu’à la guerre de 1939, une agriculture en grande partie vivrière, autarcique et comportait donc une partie assez importante de production céréalière, autant pour les hommes que pour les bêtes.

Le rôle des moulins a été capital dans la vie et l’histoire du Fau de Peyre. C’est ce qui explique la présence d’un grand nombre de moulins à eau, sur les ruisseaux mêmes les plus petits (+ de 15 moulins dénombrés en + de mille ans). Gazéniés, Gévaudan, Londe, Beauregard, Graniboules, le Chambon, Rimeizenc et le Fau.