Comme la plupart des communes de France, le Fau de Peyre a son monument aux Morts et son poilu.
Celui-ci est pratiquement adossé au mur du cimetière communal. Nous ne disposons pas d’archives facilement consultables pour donner une date fiable quant à son implantation. Toutefois, les plus anciens se souviennent qu’en cet endroit s’élevait encore au début du siècle dernier un énorme fayard (un faou en patois). Celui-ci fut déraciné lors d’une tempête. La souche fut extraite avec grande difficulté et provoqua même un accident mortel.
Quelques années plus tard, le forgeron du village demanda qu’un emplacement lui soit accordé afin d’y implanter un métier à ferrer. Le conseil municipal décida de lui louer celui laissé libre suite à la chute du fayard et le métier à ferrer fut installé. C’est alors que l’État invita les communes à ériger un monument à la mémoire des soldats morts aux Champs d’Honneur. Le conseil municipal considéra que le meilleur emplacement était celui où se trouvait le métier à ferrer. Clément, le forgeron, fut prié de démonter son « ferradou » et de le réimplanter derrière la ferme Rambier, ce qu’il fit.
Aujourd’hui, le Monument aux Morts jouxte le cimetière et s’élève sur une petite place.
Le Fau de Peyre a tout de même une particularité avec sa deuxième église et son cimetière à Beauregard et son deuxième Monument aux Morts devant celle-ci.
À la veille de la célébration de l’Armistice de la guerre 1914-1918, chacun peut aller se recueillir devant ces monuments et se souvenir de ces nombreux soldats morts pour la patrie. Sur ces monuments sont inscrits les noms des soldats de nos familles, de nos villages morts pour la France.
Souvenons-nous d’eux.