Nos trésors

Légendes

Tant de questions non résolues ! Énigmes, vérités, superstitions, légendes… Depuis toujours le mystère fait partie de la vie du lozérien, elles sont une des pierres de cette culture. Soyez les bienvenus, en ce pays de légendes…

La Bête du Gévaudan et les êtres maléfiques

Parmi les êtres maléfiques hantant quelques bois sombres ou certains gouffres, nombreux revêtent l’apparence d’animaux. Mi-serpent, mi-dragon, à cornes pointues, ils crachent du feu, on les appelle Taranis ou le Drac. Ils tyrannisaient les paysans, dévoraient les convois de muletiers ou emportaient au fond des eaux les bateliers. Heureusement, ils furent vaincus par les prières de saints hommes, tel St-Hilaire.
Un autre animal celui-ci indissociable du nom Gévaudan, c’est la « Bête ». On la décrivait comme « un loup géant plus ou moins mâtiné de lynx, de hyène et d’ours, marchant parfois sur ses pattes arrières ». Du 3 juillet 1764 au 19 juin 1767 elle sema l’effroi dans le département, faisant cent victimes. Les chasseurs du roi furent même envoyés pour l’abattre mais ils ne réalisèrent qu’une tuerie parmi les loups. Elle courrait toujours et continuait son triste ouvrage ! Elle parlait parfois, étant l’incarnation du diable et seule une balle bénite l’atteignit et mit fin pour toujours à son carnage le 19 juin 1767. La Bête du Gévaudan est une histoire qui permet de détacher le réel (les victimes ont effectivement existé) du fantastique, de voir l’édification d’une légende qui continue encore aujourd’hui, de faire couler beaucoup d’encre.

Les légendes dans nos plats

Il nous faut remonter au temps des mérovingiens, en l’an 590. A Clermont-Ferrand, le roi Eulalius avait des démêlés avec sa femme, aussi, les évêques des diocèses d’Auvergne, du Rouergue et du Gévaudan se réunirent afin de statuer sur ce cas. Ils se retrouvèrent à un point de jonction des trois départements, sur l’Aubrac. Après moultes discussions et palabres, l’air vivifiant du plateau donna faim à nos comparses. Celui de l’Auvergne avait apporté des pommes de terre, celui du Rouergue du fromage frais (la tome), beurre et lait et celui du Gévaudan de l’ail et du sel en provenance du commerce espagnol.
Ils donnèrent les marchandises à un buronnier, qui mélangea le tout dans un grand chaudron et le réchauffa dans la cheminée, le remuant de temps en temps avec une cuiller en bois. Il porta ceci dans le pré où nos évêques affamés entreprirent la dégustation champêtre. Ils furent tant ravis que chacun voulut en emporter un bol. Mais ils avaient beau planter leur cuiller, la pâte s’étirait de long en large mais ne cédait pas. Ils décidèrent donc de laisser ici ce mets nouveau qui est devenu la spécialité culinaire de l’Aubrac. Vous pouvez aller voir la croix des « Trois Evêques » après avoir dégusté une bonne assiette d’aligot !

Savoir-faire

Equilibre subtil entre tradition et création, les « métiers d’art » dont les savoir-faire ont traversé les âges, reprennent vie en suscitant aujourd’hui de nouvelles vocations. La Lozère en témoigne avec un artisanat créatif, qui n’est pas figé dans la reproduction des objets du passé…
Au contraire, petits artisans ou entreprises de taille plus importante tentent de conjuguer au présent leurs produits. Mariage d’un passé marqué par une identité culturelle très forte, ces productions liées à des matériaux naturels, tel que la pierre, la terre, le bois, sont réalisées dans le respect des traditions, à l’image des couvreurs et des tailleurs de pierre, mais aussi dans un esprit résolument contemporain pour les potiers, les couteliers et autres artisans…

Le travail de la pierre et de la lauze
Produits de la cueillette
Métallurgie

La métallurgie fait partie de l’histoire du nord de la Lozère, elle a marqué les paysages, mobilisé les hommes et les capitaux de cette région. A Saint-Chély-d’Apcher, entre Aubrac et Margeride, une importante activité métallurgique existe depuis 1916. L’association « de la terre à l’acier » vous propose de découvrir le patrimoine industriel de Saint-Chély-d’Apcher en visitant le musée de la métallurgie, crée en 1990 par des retraités, « anciens métallos », qui animent eux-mêmes les visites. Ils vous feront connaître l’activité industrielle à travers différentes thématiques : origine et histoire de la métallurgie, les hommes et leurs outils, les événements sociaux, usages des produits fabriqués… autant de sujets passionnants.

Musée de la métallurgie (De la terre à l’acier)
Route de Fournels – 48200 Saint-Chély-d’Apcher
Tél. 04 66 31 29 38 (Musée)

OTSI – Offices du Tourisme (OT) et Syndicats d’Initiative (SI)

Aumont-Aubrac – 48130
Tél. – Fax : 04 66 42 88 70

Site : www.ot-aumont-aubrac.fr

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